29.10.08

Mec, on est mal barés. ♥ Eh, dis, j'crois qu'il pleut.

Catégorie : Once upon a time
"-Dis tonton, si un jour je rencontre la femme de ma vie, à quoi je le saurai ?
- Crois-en mon expérience : choisis-toi une femme avec laquelle tu es complémentaire sur le poulet.
- ... ?
- Si tu aimes le blanc, vis avec une femme qui aime la cuisse
, ou inversement. Si vous aimez tous les deux le blanc, ça collera jamais."
- Oui et donc, tu aimes quoi dans le poulet toi ?
- Tout.
- Moi aussi.

M'en fous, on a vu le rayon de soleil dans le Roi Lion quand Mufasa parle à Simba. Ca me suffit.

[La photo qui tue. Nos converses non-fusionnellement complémentaires.]

Commentaires

28.10.08

Cher journal, Aujourd'hui, c'est mode golri.

Cher journal,
Aujourd'hui, Sandra est à la masse.
Sandra n'entend pas.
Sandra ne comprend pas.
Sandra est en retard.
Sandra ne voit pas.
Sandra est à l'ouest.

Cher journal,
Aujourd'hui, Sandra n'était pas là. Elle a dû se paumer quelque part dans l'univers.

Cher journal,
Aujourd'hui, Sandra est revenue.
Sandra ne voit toujours pas.
Sandra ne sent pas.
Sandra découvre la vie.
Mais Sandra a raté MG.

Cher journal,
Aujourd'hui, San-- (changement d'écriture)
Non mais tu arrêtes d'écrire ça dans ton journal oui ! Je plaisante plus !
(Cher journal,
Aujourd'hui, Sandra m'a surprise en train d'écrire dans mon journal.)

26.10.08

"Je découpai cet espace qu'on appelle un instant pour le garder."


Boloss, j'te déteste. J'te déteste parce que tu travailles pas tant que ca tes DS mais tu t'en sors toujours bien, voire mieux que moi. Parce que tu peux pas t'empêcher de dire que t'as "trop foiré" ou encore que t'as "rien fait" (bien entendu, c'est faux !). J'déteste quand j'te parle mais que tu m'écoutes pas. Et puis, y'a aussi ton petit côté supérieur (Supérieur? Ah bon?), tu sais celui qui te fait répondre sèchement "J'en sais rien.", qui te fait dire "- Bah, pourquoi t'as écrit ça? C'est faux hein! - Ah oui, j'me suis trompée, j'suis bête. - Bah ouai tu t'es complètement trompée, c'est pas du tout ça!" MERCI, J'AI COMPRIS, qui te fait te moquer de moi "- Oh nan t'as écrit "habile" avec un "h" *rires*. - Euh, ça s'écrit avec un "h"... Eh Caroline, "habile" ça s'écrit avec un "h"? - Oui." ( Et vlan !). Ouai, y'a des jours où c'est pas ça, des jours où t'es carrément désagréable. A la rigueur avec les autres, ça m'est égal, ça m'fait mm rire parfois... Mais là c'est moi, tu comprends? C'est MOI, donc non... ! En plus de tout ça, y'a MG ("MG ? C'est qui MG ?" Continues à lire, ça va venir...) ; c'est toi qui as vu son ventre, toi qui a senti sa barbe qui repoussait et qui a pu le voir transpirant. J'ai envie de dire salope ! Et puis t'es heureuse, t'as quelqu'un. Vous êtes comme un petit couple... Et moi ? Elle arrive ma personne ?

Mais d'un autre côté, j'suis contente pour toi. J'sais pas exactement ce que ça veut dire, mais j'pense être contente pour toi ouai. Malgré ta tendance pour les duvets. Et puis même dans tes mauvais jours j'suis toujours là nan? A me retenir de te calmer ou de te dire tes 4 vérités. T'sais, j'le ferais pas pour tout le monde. Y'a pas mal de trucs qui m'font rire chez toi. Le fait que tu t'renseignes sur Sushi, que tu prévoies quand mettre le Stradivarius, que tu t'arrêtes et que tu croises tes jambes lorsque tu rigoles, mais lorsque tu rigoles vraiment hein... J'pourrais citer tellement de choses. Tartes aux fraises. "- Tu as quelque chose dans les cheveux, depuis tout à l'heure je regarde. Sandra enlève-lui! -Euh..." (Et ouai meuf, t'as les cheveux crades :p). Fous rires inexplicables. "Bon j'te dirais après parce que si, j'me foutais dsa gueule en fait". Bleus jaunes. Yeux qui sautent. Glaces La Laitère chocolat blanc coulis de framboises en plein hiver. Les stylos qui aimeraient tomber par terre. "Oh putain elle sort avec diplôme-de-premiers-secours". "- Bon, c'est bien mademoiselle. - Thai-Phuong Nguyen Thu Lam" (chacalll). "La meilleure note c'est 11.5. - Ok, bh j'ai 11.5 alors.".

Ca fait beaucoup de choses. J't'aime vraiment bien alors... Merde... Même si tu viens du passé ? Même si tu viens du passé. Même si tu ranges du coca et des schokobons dans le frigo qui t'sers de portable ? Ouai.



J'ai parfois repris ton article donc kasdédy... http://orly-c.blogspot.com/2008/04/pour-moi-cest-sr-elle-est-dailleurs.html

J'dois vraiment signer ?

9.10.08

Adieu est un mot d'amour

Catégorie : Son histoire à Lui

En ce 14 juillet 1789, le peuple avait pris les armes ; les tirs de canon se croisaient et la Bastille n'allait plus tarder à lâcher prise. Voilà où la France avait été menée, par les entêtements du roi Louis XVI et les folies insouciantes de la reine Marie-Antoinette. Depuis quelques années déjà, l'espoir courrait dans les rues de la capitale puantes de famine, et voilà qu'ils y étaient ; la victoire était proche. Chacun avait dû choisir son camp, et les trahisons se faisaient de plus en plus fréquentes. Les compagnies de la Garde Française, entre autres, ne répondaient plus aux ordres du roi et leurs soldats revendiquaient leurs droits de citoyens.

Au beau milieu de cette révolution qui faisait ravage de tous côtés, de cette rage violente et sauvage ; dans le tumulte indescriptible et grondant de colère que formaient toutes ces gens assoiffées de vengeance, ces parisiens qui ne voulaient rien d'autre que la liberté ; dans la poussière, les cris de haine et le sang poisseux qui coulait le long des pavés, André de Jarjayes cherchait sa promise, il l'appelait désespérément. Ne voyant presque plus rien de son seul oeil valide, il tentait tant bien que mal de rester debout, poussé de toutes parts tant par ceux qui fuyaient que par ceux qui courraient rejoindre leurs frères à l'avant du combat.

Quasiment aveugle, il ne vit pas le soldat agonisant qui gisait à ses pieds. Il ne vit pas le mousquet que celui-ci serrait encore dans sa main. Il ne vit tout simplement pas le coup venir. Il ne ressentit que la douleur, et ne vit qu'une étendue de ténèbres se présenter à lui, sans savoir s'il était mort ou s'il avait définitivement perdu la vue. Tout autour de lui, les citoyens continuaient à relâcher la haine qu'ils avaient si longtemps cultivée, sans même avoir le temps de se soucier des blessés. Mais la chute d'Alain ne passa pas inaperçue auprès de ses camarades de la Garde Française. Il fut amené de toute urgence dans une ruelle déserte, sur un brancard de fortune. On alla quérir des médecins, ou ce qui pouvait en faire office.

Seulement, le destin était joueur, et le verdict était clair, le coup avait été porté trop près du coeur pour que l'on puisse tenter quoique ce soit. André gémissait, quémandait sa bien aimée, se raccrochait à la vie. Qu'avait-il donc fait pour mériter pareilles souffrances ? Et Cécile, sa Cécile qu'il n'avait pas retrouvé, que lui était-il arrivé ? Soudain, il sentit qu'on lui prenait doucement la main.

"Cécile, c'est toi ? Cécile, mais... ce sont bien des larmes que je sens ! Pourquoi pleures-tu donc ? Je vais mourir, c'est cela ? Oh, non, cela serait trop bête. Pas alors que nous venons de nous avouer notre amour, pas alors que la France va enfin pouvoir vivre des jours meilleurs. Tu entends, cela serait trop bête de mourir maintenant !

- André, tais-toi donc, par pitié... Tu vivras, tu vivras. Promets-moi que lorsque tout sera fini, nous nous marirons, je serai ta femme. Nous vivrons dans la joie, parfois dans la douleur, mais nous serons libres, tu verras. Nous pourrons enfin nous aimer, André. Loin de toute cette barbarerie, nous serons ensemble jusqu'à notre dernier souffle.
An... mais... André ? André, réponds ! Ne me laisse pas, non, tu n'as pas le droit !"

Mais malgré ses cris de détresse et de désespoir, la jeune fille n'obtint jamais de réponse. André était mort les yeux ouverts, sans plus rien voir. On pouvait lire sur son visage les mots d'adieu qu'il n'avait pas pu dire. Il était mort heureux d'avoir obtenu ce qu'il avait désiré tout sa vie durant.
Cécile.

Lady Oscar et Mrs Jones ont tous mes hommages.